8 octobre 2006
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En se baladant sur la blogosphère, il est courant de se reconnaître plus ou moins dans certains posts, de retrouver ses propres traits de caractère dans certaines descriptions, de se revoir dans certains récits. Pour ma part, je me suis parfaitement reconnu dans une planche de l'excellent Monsieur le Chien. Il y parle de sa forte propension à devenir rapidement le confident intime de ses amies, avec une certaine fierté, avant qu'un de ses proches ne lui fasse remarquer que les femmes font ca uniquement avec les hommes pour lesquels elles n'envisagent même pas l'hypothèse qu'il soit un jour possible qu'elles fantasment dessus. Autrement dit, elles se confient à lui parce qu'elles le considèrent comme sexuellement inoffensif.
Moi-même, j'ai la fâcheuse tendance à devenir naturellement le confident des femmes que je cotoie. Quelques mois, quelques semaines, parfois quelques jours, un sourire, et elles me disent tout. J'en ai entendu des saloperies... "J'aimerais me faire prendre par derrière par un inconnu", "quand j'avais 8 ans je faisais des cunilingus à ma voisine de 10 ans en lui attachant les mains aux barreaux du lit", "J'ai trompé mon mec dans son propre lit", j'en passe et des meilleures...
J'ai vite compris que cette position de confident était tout sauf enviable puisqu'elle m'excluait d'office de la course à la baise. En fin de compte, cette situation s'apparente beaucoup au supplice de Tantale : vous êtes aux premières loges pour contempler les pires tendances salaces de votre confidente mais vous ne pourrez jamais en profiter. Pendant longtemps je me suis imaginé naïvement être considéré comme un ami précieux, un copain compréhensif et à l'écoute et que, devenant ainsi le confident avec qui elles partageaient tout, cela m'excluait naturellement de leur champ de désir. Que le fait de les connaître psychologiquement dans leurs recoins les plus sombres les bloquait définitivement pour m'imaginer autrement que comme un ami. Quel con ! Ces salopes sont bien plus vicelardes, c'est le processus exactement inverse qui opère : c'est parce que je suis catalogué d'office comme sexuellement inoffensif qu'elles se permettent de me raconter leurs salaceries.
Le processus est encore plus dédaigneux : je suis catalogué comme sexuellement inoffensif, donc elle peut me raconter ses histoires. En me racontant ses histoires, elle voit que je l'écoute, donc que je m'intéresse à ses problèmes. Cet intérêt pour ses problèmes finit dans son esprit par dégénérer en un intérêt pour elle-même. Elle s'imagine donc que je m'intéresse à elle, et trouve donc des scrupules à me mettre dans la situation du supplice de Tantale (ben oui, elles en sont conscientes ces connes...). Donc, chaque nouvel élément qu'elle me donne, chaque nouvelle histoire qu'elle me raconte, est un moyen pour elle de se donner bonne conscience à me mettre dans cette situation. Elle ne se laissera jamais tripoter par moi, donc elle me donne un os à ronger en échange pour me permettre de supporter ma condition. Evidemment, c'est un cercle vicieux. Très vicieux...
Dernier exemple en date, je passe du temps à consoler une amie désespérément amoureuse d'un mec, je lui accorde une soirée pour la consoler, lui dire que ca va aller, etc... Et au beau milieu de la soirée j'ai droit à un magnifique : "tu sais, s'il n'y avait pas l'autre type, je pense que je craquerais pour toi". Elle a eu de la chance que je n'aie pas un verre à proximité, sinon elle se prennait son contenu dans la tronche.
Ah oui j'oubliais, ce genre de relations est à sens unique évidemment. Un confident est avant tout un dévidoir, un défouloir, une fosse à purin. N'essayez même pas de leur parler de vos problèmes à vous, à moins que vous vouliez apprendre des techniques de détournement de conversation et de meutre poissonnier, discipline dans laquelle la femme excèle par essence.
Mais bordel, ouvrez-moi vos cuisses plutôt que votre coeur !!!
Moi-même, j'ai la fâcheuse tendance à devenir naturellement le confident des femmes que je cotoie. Quelques mois, quelques semaines, parfois quelques jours, un sourire, et elles me disent tout. J'en ai entendu des saloperies... "J'aimerais me faire prendre par derrière par un inconnu", "quand j'avais 8 ans je faisais des cunilingus à ma voisine de 10 ans en lui attachant les mains aux barreaux du lit", "J'ai trompé mon mec dans son propre lit", j'en passe et des meilleures...
J'ai vite compris que cette position de confident était tout sauf enviable puisqu'elle m'excluait d'office de la course à la baise. En fin de compte, cette situation s'apparente beaucoup au supplice de Tantale : vous êtes aux premières loges pour contempler les pires tendances salaces de votre confidente mais vous ne pourrez jamais en profiter. Pendant longtemps je me suis imaginé naïvement être considéré comme un ami précieux, un copain compréhensif et à l'écoute et que, devenant ainsi le confident avec qui elles partageaient tout, cela m'excluait naturellement de leur champ de désir. Que le fait de les connaître psychologiquement dans leurs recoins les plus sombres les bloquait définitivement pour m'imaginer autrement que comme un ami. Quel con ! Ces salopes sont bien plus vicelardes, c'est le processus exactement inverse qui opère : c'est parce que je suis catalogué d'office comme sexuellement inoffensif qu'elles se permettent de me raconter leurs salaceries.
Le processus est encore plus dédaigneux : je suis catalogué comme sexuellement inoffensif, donc elle peut me raconter ses histoires. En me racontant ses histoires, elle voit que je l'écoute, donc que je m'intéresse à ses problèmes. Cet intérêt pour ses problèmes finit dans son esprit par dégénérer en un intérêt pour elle-même. Elle s'imagine donc que je m'intéresse à elle, et trouve donc des scrupules à me mettre dans la situation du supplice de Tantale (ben oui, elles en sont conscientes ces connes...). Donc, chaque nouvel élément qu'elle me donne, chaque nouvelle histoire qu'elle me raconte, est un moyen pour elle de se donner bonne conscience à me mettre dans cette situation. Elle ne se laissera jamais tripoter par moi, donc elle me donne un os à ronger en échange pour me permettre de supporter ma condition. Evidemment, c'est un cercle vicieux. Très vicieux...
Dernier exemple en date, je passe du temps à consoler une amie désespérément amoureuse d'un mec, je lui accorde une soirée pour la consoler, lui dire que ca va aller, etc... Et au beau milieu de la soirée j'ai droit à un magnifique : "tu sais, s'il n'y avait pas l'autre type, je pense que je craquerais pour toi". Elle a eu de la chance que je n'aie pas un verre à proximité, sinon elle se prennait son contenu dans la tronche.
Ah oui j'oubliais, ce genre de relations est à sens unique évidemment. Un confident est avant tout un dévidoir, un défouloir, une fosse à purin. N'essayez même pas de leur parler de vos problèmes à vous, à moins que vous vouliez apprendre des techniques de détournement de conversation et de meutre poissonnier, discipline dans laquelle la femme excèle par essence.
Mais bordel, ouvrez-moi vos cuisses plutôt que votre coeur !!!